Déjà fortement impacté par la crise du Covid-19, le marché de l’immobilier tertiaire, et notamment du commerce, demeure affecté par l’inflation et la remontée des taux d’intérêts. Les propriétaires de locaux commerciaux et les preneurs sont ainsi contraints de s’adapter et de repenser leur stratégie pour limiter les coûts (diminution de la surface louée, implantation dans des villes où le loyer est moins onéreux, e-commerce, etc.). Le bailleur qui était en position de force l’est beaucoup moins depuis quelques années et ce rapport semble même s’inverser aux profits des preneurs.

L’avenir de l’immobilier passera par l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans le processus de servicialisation. Afin de répondre aux défis contemporains du secteur immobilier, l’IA offre des solutions novatrices pour transformer l’expérience des usagers et stimuler les investissements. Cette révolution repense la conception des bâtiments en offrant une expérience utilisateur complète, alliant confort, commodité et personnalisation. Benoît Monroche, président d’Angeris, et Audrey Battais, secrétaire générale, nous expliquent comment l’IA au service de la servicialisation devient le moteur de croissance dans l’immobilier moderne et crée de la valeur.

Adrien Roussel-Jourde – associé au sein de l’étude Les Notaires du Quai Voltaire – appartient à la nouvelle génération de notaires. Celle qui, bien dans son temps et bien dans sa fonction, a l’intention de faire bouger les lignes. De bousculer les codes en douceur, sans chercher la révolution. Responsable du département immobilier à impact, l’officier public accompagne foncières solidaires, associations, sociétés commerciales et autres acteurs de l’ESS qui œuvrent pour une société plus égalitaire et plus soucieuse de l’environnement.

Les aléas de la vie économique et le temps considérable qui s’écoule entre la conception d’un projet commercial et son ouverture effective contraignent à intégrer des modifications voulues ou forcées de nature à altérer les termes des autorisations. L’application de l’article L752 21 du Code de commerce a conduit à des jurisprudences nuancées qui doivent être mises en parallèle avec le régime de l’évolution d’un établissement commercial après son ouverture.