Évincé du groupe en 2019, le cofondateur et ancien président de WeWork Adam Neumann espère racheter le poids lourd du coworking. En faillite depuis 2023, l’entreprise a du mal à remonter la pente.

Les rebondissements continuent pour WeWork. Dans la tourmente depuis 2019, le géant du coworking avait finalement déposé le bilan aux États-Unis et au Canada en novembre 2023. Dernier acte de cette saga : le retour sur le devant de la scène d’Adam Neumann, le charismatique et fantasque cofondateur de l’entreprise. Cinq ans après son départ forcé à la suite de scandales liés à ses méthodes de management et à l’usage de drogues, il a annoncé son intention de racheter la société en difficulté pour 500 millions de dollars – une somme qui pourrait atteindre 900 millions s’il parvient à lever davantage de financements.

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En février dernier, Neumann avait annoncé travailler sur ce projet avec d’autres investisseurs, évoquant notamment Flow Global Holdings et Daniel Loeb, le du hedge fund Third Point. “WeWork est une entreprise extraordinaire et il n’est pas surprenant que nous recevions régulièrement des manifestations d’intérêt de la part de tiers”, a réagi WeWork dans un communiqué.

L’offre de son ancien patron pourrait donc compliquer les affaires de WeWork. Toujours empêtrée dans sa restructuration, l’entreprise tente de renégocier de nombreux baux aux coûts devenus prohibitifs à la suite du Covid et de l’explosion du télétravail.

François Arias